Ce matin grâce à l'une d'entre vous j'ai pu écouter l'interview de Jean-Jacques SEMPE, menée par Augustin Trapenard sur France Inter.
Alors sans plus attendre, à mon tour je propage ici cette excellente nouvelle !
J'en profite pour vous donner une deuxième très bonne nouvelle, (dont je ne pouvais pas vous parler dans le billet précédent mais que j'avais disons évoquée), c'est que jeudi sort en librairie son dernier livre intitulé Musiques.
Voilà, pour écouter l'interview c'est ici : BOOMERANG
Passez un excellent moment avec cet homme délicieux et espiègle et si vous voulez mon avis thérapeutique, n'attendez pas Noël pour vous offrir son dernier livre !
Désolée pour ce billet un peu expéditif mais je ne voulais pas vous faire manquer ça !
lundi 6 novembre 2017
vendredi 27 octobre 2017
Demandez le programme !
Il est temps de venir de nouveau vous donner ne serait ce que quelques nouvelles ...
Je m'étonne toujours de voir dans mes statistiques Blogger qu'autant de personnes passent par ici alors que je n'y suis pas moi-même. Merci !
J'ai souvent l'idée de venir vous écrire mais je n'en prends pas le temps.
Ma formation se déroule bien, les cours sont très intéressants et vraiment enrichissants.
J'ai la chance de commencer à pouvoir faire le parrallèle entre la théorie et la pratique...
En effet, la marraine de Couiny qui a elle même quitter son job chez Hermès il y a quelques mois, s'est lancée dans une aventure folle, celle de créer sa propre gamme de vêtements sportswear pour ado.
Convaincue que je pourrais l'aider dans son projet elle m'a demandé si je voulais participer au lancement et développement de la marque en m'occupant avec elle du marketing et de la communication.
Je serai en mesure de vous présenter le projet abouti d'ici une semaine ou deux, le temps de faire quelques ajustements sur site internet qui sera l'unique point d'entrée pour les ventes, dans un premier temps...
Nous avons également fêté les10 ans de fouiny en septembre puis les 4 ans de couiny il y a quelques jours.
Je me souviens encore de ces billets de détresse qui disaient combien nos nuits étaient courtes et presque blanche et combien la santé de couiny était fragile aussi. Il semble que cela soit derrière nous, elle dort mieux et nous aussi, elle est un peu moins malade (encore qu'au moment où j'écris ce billet elle soit enrhumée !).
Comme je suis au chômage (disons les choses comme elles sont) et que ma formation n'a lieu que toutes les 3 semaines, je m'occupe de la maison et je m'intéresse même "aux finances". Ce qui semble soulager et rassurer sweety qui était le ministre en la matière et à mon avis se sentait parfois seul.
Je participe aussi à des ateliers organisés par Julie, fondatrice de Co-women (pour les femmes entrepreneuses, ce que j'espère être un jour) qui m'aident à mettre en place et tenir des résolutions.
Un travail d'échange intéressant qui m'aide aussi à débroussailler les chemins foisonnants d'un avenir prometteur depuis que j'ai cessé de laisser les autres décider à ma place de mes lendemains.
J'identifie mieux mes "talents" et je pense que cela m'aide à mieux choisir aussi les projets dans lesquels m'investir.
D'ailleurs il faudra très prochainement que je donne mon sujet de mémoire au directeur scientifique du mastère et je pense proposer "le marketing du rire", qu'en pensez vous ?
J'ai aussi récemment revu Jean-Jacques Sempé et le moins qu'on puisse dire (et que je vais taire ici, désolée) c'est que de beaux projets le concernant arrivent aussi ! Je ne suis que joie à l'idée de compléter ma Sempéthèque !
Je suis aussi récemment "tombée" le nez dans les séries, celles que tout le monde a déjà vu il y a dix ans et croyez-le ou non : il ne faut jamais s'y mettre.
Enfin, j'ai visionné The Crown et Downton abbey, mon dernier épisode hier soir m'a à la fois attristée et soulagée : je passais un temps fou sur mon ordi, connectée à Netflix. Ceci dit, si vous deviez vous sacrifier (je suis le diable) je vous conseillerais ces deux séries là. Et si vous les avez déjà vu, vous êtes sauvés.
Heureusement nous avons aussi pris l'air le we dernier en allant passer une journée à Cabourg ! le soleil était au rendez-vous et tous les 5 nous avons adoré cette ville. Je crois que mon rêve serait un jour d'habiter au bord de la mer...
En attendant qu'il se réalise nous réfléchissons à rejoindre de nouveaux horizons pour l'entrée en 6ème de notre fouiny. L'idée est de repartir dans notre région et d'inscrire les enfants dans des établissements privés que nous avons d'ores et déjà identifié. Le 2 novembre nous rencontrons la directrice de l'école où nous souhaitons inscrire chouiny et couiny.
Tout cela va vite arriver et dans l'intervalle d'autres nouveaux projets vont se greffer. J'espère vraiment que nous réussirons à bien nous organiser et nous aimer lorsque quelques secousses viendront chahuter notre organisation et nos plans.
Tout cela m'enthousiasme, je me sens vraiment revivre et même exister. J'ai enfin le sentiment que tout est possible et que j'ai les outils et la force pour concrétiser ces idées et ces projets.
Une chose est certaine, je ne regrette absolument pas d'avoir pris ce virage(qu'on ma aussi poussé à prendre soyons clairs) et même si cela génère des sacrifices, je dirais que j'ai surtout tiré beaucoup de bénéfices à consacrer du temps pour "être" et ne plus subir et que grâce à cela nous donnons à notre vie de famille un second souffle !
Voilà pour les nouvelles, je reviens ici très vite pour vous parler plus concrètement du lancement de la marque AKBClothings qui je l'espère vous enthousiasmera autant que nous !
D'ici là, portez vous bien !
jeudi 5 octobre 2017
La Grande Ecole ...
Avant d'être submergée d'interro écrites et parce que je vous l'avais promis, je reviens vous parler de ce changement de vie qui s'est récemment opéré au Nid...
J'ai, comme vous le savez, quitté l'entreprise pour laquelle je travaillais, il y a quelques mois déjà.
Un jour en effet, après 11 années d'immersion dans un environnement devenu de plus en plus hostile et par la grâce d'un management plus qu'approximatif, j'ai pu mettre un terme à cette carrière minable.
J'ai donc, le moment venu, réfléchi à ce que je voudrais faire une fois la page tournée.
J'ai postulé dans deux écoles, (ESSEC et ESCP Europe) pour suivre un master 2 en Marketing et communication digitale.
Il se trouve qu'après avoir passé diverses étapes de présélection, j'ai eu la chance d'être retenue dans les deux écoles.
J'ai choisi l'ESCP Europe.
L'aventure a concrètement débuté la semaine dernière et durera 15 mois environ, à raison de 3 jours de cours (les jeudis, vendredi et samedi de 9h à 18h) toutes les deux ou 3 semaines.
Nous sommes une promo de 16 élèves de 30 à 56 ans. Les participants viennent d'univers plutôt variés.
Nous avons eu la chance le week-end dernier de pouvoir faire plus ample connaissance en suivant durant les deux jours un cours d'improvisation théâtrale avec le génial Pascal Haumont.
Aujourd'hui, donc, je suis heureuse d'avoir repris ma vie en main, avec un projet que j'ai choisi et pour lequel je suis extrêmement motivée.
Je reconnais que j'ai aussi la chance d'être bien entourée et soutenue dans ma démarche et d'une manière générale tous ceux qui m'entourent trouvent cette aventure géniale et croient en moi.
Je suis heureuse de pouvoir me consacrer enfin à ce que j'aime, ma famille, la logistique du quotidien et mes études. L'ordre dans lequel j' énumère cette liste importe peu puisqu'il s'agit bien évidemment d'un équilibre qui se tient parce que les 3 existent.
Voilà vous savez tout !
Je vous dis à très vite pour la suite des aventures !
J'ai, comme vous le savez, quitté l'entreprise pour laquelle je travaillais, il y a quelques mois déjà.
Un jour en effet, après 11 années d'immersion dans un environnement devenu de plus en plus hostile et par la grâce d'un management plus qu'approximatif, j'ai pu mettre un terme à cette carrière minable.
J'ai donc, le moment venu, réfléchi à ce que je voudrais faire une fois la page tournée.
J'ai postulé dans deux écoles, (ESSEC et ESCP Europe) pour suivre un master 2 en Marketing et communication digitale.
Il se trouve qu'après avoir passé diverses étapes de présélection, j'ai eu la chance d'être retenue dans les deux écoles.
J'ai choisi l'ESCP Europe.
L'aventure a concrètement débuté la semaine dernière et durera 15 mois environ, à raison de 3 jours de cours (les jeudis, vendredi et samedi de 9h à 18h) toutes les deux ou 3 semaines.
Nous sommes une promo de 16 élèves de 30 à 56 ans. Les participants viennent d'univers plutôt variés.
Nous avons eu la chance le week-end dernier de pouvoir faire plus ample connaissance en suivant durant les deux jours un cours d'improvisation théâtrale avec le génial Pascal Haumont.
Aujourd'hui, donc, je suis heureuse d'avoir repris ma vie en main, avec un projet que j'ai choisi et pour lequel je suis extrêmement motivée.
Je reconnais que j'ai aussi la chance d'être bien entourée et soutenue dans ma démarche et d'une manière générale tous ceux qui m'entourent trouvent cette aventure géniale et croient en moi.
Je suis heureuse de pouvoir me consacrer enfin à ce que j'aime, ma famille, la logistique du quotidien et mes études. L'ordre dans lequel j' énumère cette liste importe peu puisqu'il s'agit bien évidemment d'un équilibre qui se tient parce que les 3 existent.
Voilà vous savez tout !
Je vous dis à très vite pour la suite des aventures !
lundi 11 septembre 2017
Permis de conduire ...
Comme vous l'avez tous appris ici il y a quelques mois, j'ai fini par obtenir mon permis de conduire à 42 ans et demi ...
"LA LIBERTE tu vas voir", m'avaient vendu certains ...
Qu'en est-il VRAIMENT ?
Eh bien, je dois reconnaitre qu'autant j'aimais conduire avec Eric mon mono, autant cette permission de conduire seule m'a, dans les faits, davantage semblé être un saut dans le vide qu'un souffle grisant dans la crinière.
Ainsi, mes premières heures de conduite "non accompagnée" effectuées, je passais mon temps à geindre auprès de mes amis conducteurs avertis :
"Tu te rends compte, je passe mal mes vitesses, j'ai coupé la route à un vélo, en sortant du parking je ne savais plus si je pouvais tourner à droite ou à gauche, et tous ces papiers qu'il faut penser à prendre avant de partir faire un tour avec sa voiture, combien de pochettes et sacs à mains me faudra t-il à terme pour trimbaler tout ça et cette angoisse au premier plein d'essence ..."
Bref, toutes ces angoisses atroces m'ont donné l'idée d'un billet catharsis... (je suis médecin).
En tête du palmarès des grosses grosses angoisses qui m'ont étouffé, il y a tout d'abord eu celle causée par le syndrome du bras trop court.
Trop court pour prendre le ticket au péage de l'autoroute ou à l'entrée du parking souterrain et toujours trop court à la sortie du parking pour atteindre et introduire le ticket dans la fente. Ticket qui finit par tomber entre la voiture et la borne, obligeant le conducteur novice à des contorsions humiliantes pour parvenir à s'extirper du véhicule, malgré tout trop prêt du trottoir pour permettre d'ouvrir aisément la portière et récupérer de ticket au sol.
Bien plus tard, au péage d'entrée sur l'autoroute, tandis que j'avais réussi à saisir le ticket vomi par la borne, j'ai calé 4 fois, derrière la barrière qui menaçait de retomber sur mon capot jusqu'à ce que je comprenne qu'il était impossible de redémarrer... en première.
Le premier plein d'essence dans ma station de banlieue, m'a également laissé un âpre souvenir.
Précautionneuse, j'avais avant de partir révisé scrupuleusement dans la pénombre de mon parking comment ouvrir et fermer le bouchon du réservoir.
Au bout de "plusieurs" tentatives et d'une réussite partielle, je file à la station, en nage ... Impossible de déverrouiller le bouchon... Une gentille dame que j'ai eu envie envie d'appeler "maman", a fini par me venir en aide.
Et puis il y a eu ce premier créneau...nourri de vaines tentatives de manœuvres devant la terrasse bondée et la clientèle abasourdie d'un bar à chichas près des Champs Elysées. Craignant d'y laisser un plein et de ruiner de sueur mon chemisier en mousseline, j'ai fini par appeler Sweety pour qu'il reprenne le volant et nous fasse quitter les lieux.
Il y a toujours aussi cette terrible angoisse de trouver un vrai mode opératoire pour ne pas avoir à vérifier cinquante fois avant de partir que j'ai le badge du parking, mes clés de maison, de voiture, mes papiers, mon A, mes chaussures plates, un grand sac à main pour y mettre tout ça, un panier dans le coffre pour les courses, la liste des courses, mes lunettes, de la monnaie pour l'horodateur, un jeton pour le caddie, mais aussi pour ne pas oublier le chemin à prendre pour me rendre d'un point A à Géant Casino, à la station de l'Intermarché, au parking du centre ville, chez marraine, chez ma belle soeur, à la Biocoop, chez Décathlon, à Paris, à Boulogne.
Au milieu de tous ces tendres souvenirs, il y a eu aussi cette fois où j'ai finalement appelé mon cher papa à la station essence de l'Intermarché pour lui demander si je pouvais mettre du 95 sans plombs au lieu du 98 ... 42 ans et demi les gars.
Mais tout ça n'est rien en comparaison de cette toute première fois où j'ai pris possession du véhicule chez le concessionnaire en disant, tandis que je n'avais pas conduit depuis 3 mois, "oui oui c'est bon, je vais y arriver" ... Mon Dieu pardonnez moi si j'ai menti (heu, j'ai menti, il faudra VRAIMENT me pardonner).
Aaaaaaaah toutes ces premières fois ... la mise en marche des essuies-glace, des feux de croisement et des anti brouillard...Quel émoi.
Mais bon les gars, pour être tout à fait honnête, j'aimerais finir par dépasser le stade des émotions à tendance transpirantes pour enfin atteindre le Nirvana de la liberté, dont tout le monde m'a parlé. ...Aller chez Ikéa sans appréhension, filer à Paris au moindre caprice, rejoindre une copine dans un quartier saturé de véhicules sans trembler ... Et ça, visiblement, c'est pas gagné...
D'ailleurs, Eric mon mono, si tu me lis, n'hésite pas à me donner des conseils (au stade où j'en suis, je me demande si j'ai bien pris toutes mes leçons de conduite ... #oinnnnnnnnnnnnnn).
Voilà pour le billet de rentrée en mode confessions intimes (OUI, je pousse encore ma première vitesse dans ses derniers retranchements chaque fois que l'occasion se présente).
Et puisqu'on en est là de notre intimité, j'en profite pour passer un message personnel à tous les conducteurs "chevronnés" : il n'est jamais nécessaire de doubler un conducteur affublé d'un A en lui faisant de grands signes d'aberration voire en le saluant d'un doigt d'honneur quand il vous semble avoir commis quelques bouchons ou étourderies de conduite ... (Généralement ce même conducteur chevronné redécouvre le code de la route quand il doit former sa progéniture lors de la conduite accompagnée ... en attendant je vous remets ci-dessous et ci-joint pour faire valoir ce que de droit, les limitations de vitesses, j'ai cru comprendre en conduisant cet été que cela pouvait être utile ...)
A très vite les vilains, derrière la barrière du parking souterrain.
lundi 29 mai 2017
Lifting ...part two
Chère communauté (je fais comme si on était "si" nombreux, parce que ça me plait),
Vous vous souvenez probablement de mon billet sur cette cure de rajeunissement que j'entamais en passant mon permis de conduire il y a peu...
Je ne vous laisse pas plus longtemps dans le désarroi (mais si, je te connais), pour vous annoncer la suite du programme de rajeunissement.
Je retourne à l'école !
Evidemment, ça ne va pas tellement jouer sur l'élasticité de ma peau.
Mais sur celle de mon cerveau OUI !
Un "heureux concours de circonstances" (on donne aux évènements la joie qu'on souhaite en tirer) me pousse en effet à prendre un nouvel élan.
Je vais faire à la vie le cadeau qu'elle m'a donné, en me préservant de tous maux incurables, de manque de moyen, d' handicap et que sais-je encore; je m'offre donc, enfin, la possibilité de changer le cours des choses ... Puisque rien ne m'en empêche désormais, puisque mon Sweety, ma famille, mes amis, les Macron, mes enfants, me soutiennent et que j'y crois plus que tout, j'ai décidé de me former au (x) métier(s) de la communication et du marketing digital. Ca n'est pas un gros mot, les gars, c'est un avenir !
Comme à 40 ans (j'ai arrondi, t'inquiète, c'est pas toi qui sais pas compter) on est enfin à l'aise comme Catherine Deneuve (j'ai aussi arrondi pour elle) avec le vertige de la vie, je me sens plus déterminée que jamais, prête à tout reprendre par le menu pour exceller dans mon art .
La vie, que j'aime, est tout de même parfois cruelle et je ne vais pas attendre qu'elle se présente sous son mauvais jour pour m'épanouir.
J'ai donc choisi de suivre une formation continue et de postuler dans 3 écoles d'excellence (*) pour permettre à mon objectif lune de se réaliser avec les meilleures armes possibles ...
Une fois mon diplôme en poche, je souhaite créer ma société.
Et du coup en t'annonçant ça, je me sens comme Tigrou dans Winnie the Pooh.
Je sautille à la vie, à l'avenir, à toutes ces rencontres que je vais pouvoir faire qui vont m'enrichir et m'aider à porter mon projet !!!
Je te rassure Communauté, je n'ai pas pris ce matin un bain de naïveté, j'ai simplement décidé de mettre toute mon énergie au service d'un projet qui présentera ses folles joies et ses affres mais pour l'heure je ne suis qu'excitation et détermination ...
Demain soir, quand je quitterai mes fonctions (#Président !!! Président !!! Président !!!), commencera "le premier jour du reste de ma vie" (accompagné d'une verre de rosé Bio), j'y mettrai tout mon cœur, je penserai à Marguerite qui n'a jamais abandonné son projet professionnel, n'a jamais renoncé à faire mieux et autrement, pour elle et pour les autres et je sais qu'elle sera à mes côtés pour m'encourager elle aussi. #pluiedeGrâces.
Si vous souhaitez échanger avec moi sur ce vaste sujet qu'est la Nouvelle Vie n'hésitez pas à me laisser un petit ou loooooooong commentaire à la suite de ce billet (ou par mail), je suis riche de vous, de vos expériences, de vos avis, de vos questionnements, de vos soutiens !
Et maintenant à l'attaaaaaaaaaque !
(*) ESCP Europe, ESSEC, CELSA.
vendredi 12 mai 2017
Marguerite...
J'étais encore étudiante en philosophie à Reims lorsque j'ai rencontré Marguerite.
Elle arrivait de je ne sais où, avec sa petite guinde dans laquelle elle déplaçait visiblement sa maison. A l'époque Marguerite se déplaçait là où la vacation et la vocation la poussaient.
Venue prendre un poste d'enseignante en philosophie au lycée Saint Joseph où je prenais moi même mes fonctions de maîtresse d'internat, nous nous sommes vite mises d'accord sur notre amitié.
Son accent de duchesse m'a d'emblée séduite et sa connaissance philosophique impressionnée. Je terminais moi-même, en parallèle de mon petit boulot à Saint Jo, une maîtrise de philo. Nos discussions allaient bon train et elle m'aidait à relire ce que je produisais.
La joie, le questionnement, l'enthousiasme, c'était ça ma Marguerite.
J'avoue cependant qu'ayant vite identifié des codes et modes d'éducation qui n'étaient pas tout à fait les mêmes que les miens, je surveillais mon verlan et mes mots d'argot...
Les mois ont filé, l'année s'est écoulée et son poste a été repris il me semble par un titulaire.
Nous avons gardé contact, elle traversant la France pour occuper des postes en remplacement, moi finissant par tout quitter pour rejoindre mon Sweety, en banlieue.
Et puis un jour ... nous nous sommes perdues de vue.
Mais un beau soir, tandis que nous revenions avec Sweety du théâtre où nous avait traîné celui qui deviendrait quelques années plus tard le parrain chéri de notre Couiny, j'aperçois sur le quai du métro MA Marguerite.
Elle grimpe dans la rame et nous voilà comme en quarante à nous jeter des bribes de vies et échanger nos 06. Quelle joie !
Nous allons nous revoir échanger, sur la foi, la philosophie, les hommes, nos hommes, nos métiers, ses frères et sœurs, son Morbihan.
Elle se marie enfin et donne plus tard naissance à une petite fille.
Nous parvenons à entretenir notre belle amitié, rieuse et amusée.
Son emploi ne la satisfait pas, elle souhaite se remettre à sa vocation, l'enseignement.
Elle se remet donc au travail et prépare l'agrégation de Philo. Elle me fait beaucoup rire, en me racontant qu'elle s'isole parfois dans un petit couvent à Paris où elle est accueillie pour travailler quelques heures dans une alcôve, bien au calme, où finalement elle s'endort !
Et puis un jour de merde, elle me laisse un message sur ma boite vocale, en me disant qu'elle a des petits soucis de santé, qu'il faut qu'on déjeune ensemble un midi.
Elle arrive, le soleil avec elle, elle porte un petit foulard sur la tête, elle me raconte.
Je la quitte en serrant les dents pour ne pas pleurer devant elle, je décide surtout que je vais être là pour qu'elle ne lâche rien et soit convaincue qu'elle va gagner la bataille.
Les mois, passent, les chimio aussi. Nous passons plus de temps ensemble, le midi nous déjeunons au Coppé avant ses chimio quand cela est possible. Je laisse des mots au Seigneur dans le cahier des réclamations de la clinique, où elle se rend pour guérir.
Elle les lit quand elle se rend à la chapelle et cela l'amuse je crois.
Elle va mieux, fête Noël dans SON Morbihan qu'elle aime tant, avec les siens, sa famille, ses frères et sœurs, neveux et nièces.
Le temps passe, et puis non ça ne va pas mieux. Plus tard, je ne sais plus à partir de quand, le mal attaque ailleurs.
Elle souffre beaucoup, est épuisée et je ne peux plus la voir. Je lui envoie par sms des bouquets de fleurs, parfois même les vôtres. Elle sait qu'une petite communauté sur mon IG la soutient, prières, pensées, bref un soutien qui la touche beaucoup.
Et puis, tout va finalement aller très vite.
J'ai cru à sa guérison, je nous ai vu au volant de ma voiture nous bidonnant et faisant une petite virée sous le soleil comme nous en avions convenu.
Nous avons échangé un dernier message lundi. Je n'ai compris qu'hier que ce serait le dernier.
Je pense désormais à ton époux, ta petite sœur, tes frères et sœurs et surtout je pense à ta petite fille qui va devoir puiser dans la vie et la joie que tu lui as transmis, les ressources nécessaires pour dépasser la peine et sûrement la colère.
Tu peux compter sur moi, Marguerite, pour lui raconter cette version de toi, que j'ai eu la chance de connaître ces 20 dernières années, si la vie m'en donne l'occasion.
Nos rigolades, ta force, ton courage, ta façon de t'adapter en toute circonstance et même cette anecdote que tu m'as un jour racontée et qui m'avait fait tant rire, au sujet de sa "popularité" à l'école ...
Et puisqu'il le faut, je te dis au revoir Ma chère Fleur et je t'emporte avec moi partout où j'irai traîner mes guêtres ...
Nous avons bien ri.
vendredi 28 avril 2017
Le coup de jeune ...
Salut la compagnie !
Vous étiez au moins deux à vous demander mais kess qué fou la bibiche à ne jamais venir nous donner des nouvelles sur son blog.
Figurez-vous mes petites cailles que je travaillais sur un concept de lifting assez révolutionnaire ...
Je passais le permis de conduire.
Ouais.
J'ai 18 ans si je veux.
Tu n'imagines pas, comment je me suis sentie jeune et fraîche en croisant tous ces autres vrais jeunes qui passaient avec moi l'épreuve du code et plus tard du permis de conduire.
Les gars, aujourd'hui c'est vraiment plus comme avant. D'ailleurs si tu as passé le permis à l'époque des cavernes où l'on poinçonnait ses réponses sur une grille papier pour les valider, ne lis pas la suite de ce billet, c'est trop de modernisme d'un coup.
J'ai tout eu.
"Limite" (5 fautes au code "passé sur tablette" les jeunes et à la Poste (qui pendant ce temps fait mal son autre travail) et 21points (sur 30 à valider), sachant que le minimum requis était de 20 points pour obtenir le graal). Mais j'ai tout eu.
J'ai bossé le truc comme si je passais un permis universitaire, j'ai même visé la mention.
Je me suis laissée convaincre par le moniteur d'auto école qui croyait en moi comme en un Sébastien Loeb (l'éco conduite en plus). D'ailleurs, j'ai vite prévenu Sweety que j'allais pas conduire, mais piloter.
Je dis pas qu'à ce stade je l'ai convaincu de me prêter le Van, mais un ou deux demi-tours dans la grande cour de la ferme et il me laissera prendre les commandes.
Et puis je sais pas comment te dire, mais passer le permis à 42 ans, ça fait que t'es plus sensible au bruit du moteur, à la souplesse de la direction, au point de patinage et au couinement de la première.
C'est comme ça, l'âge de raison sûrement.
Je connaissais mes vérif intérieures et extérieures par cœur.
Bon j'ai pas réussi à ouvrir le capot le jour de l'examen, MAIS, si j'y étais parvenue, l'inspecteur, je lui aurais appris des trucs.
Bref, t'imagines pas. La fierté de mes parents que j'ai appelé à 23h00 pour leur dire "je l'aiiiiiiiii", et tous ceux qui depuis des années se demandaient "mais comment tu fais sans permis ?" et qui ont reçu mon sms dans la foulée.
T'imagines pas, les cris de "Liberté ! /IKEA" sur Instagram pour accompagner mon exploit, la liesse de la communauté catholique qui me soutenait depuis la première heure, soulagée du succès de ses prières, mes oncles et tantes, mes frères et mes sœurs enfin rassurés sur mes aptitudes...
Voilà, c'est fait, JE L'AI MEC.
Ouais, même que maintenant j'attaque la deuxième phase ascensionnelle du lifting, je retourne bientôt à l'école.
On y croit les gars, ON LACHE RIEN !
Je profite de l'aubaine de ce billet pour remercier ERIC mon mono (qui n'est pas abonné à ce blog, le pauvre) sans qui ce billet n'aurait jamais existé, avec qui j'ai bien ri en apprenant sérieusement à conduire. Sans le savoir il aura contribué à une réussite qui va donner à ma vie une nouvelle dimension (#IKEA me voilààààààààààà !). Inc'Allah ! 🙆
#LaRéussiteQuoi
(source image : internet)
lundi 24 avril 2017
Chris Esquerre ... Il est temps d'en reprendre un peu !
Vous prendrez bien un petit rafraîchissement ? J'ai justement visionné hier cette petite parodie de conférence TedEx, dont certaines d'entre vous (tout comme moi) sont si friandes ...
Je sais pas vous mais ce type me fait l'effet d'un Kisscool triple effet !
vendredi 14 avril 2017
Come back home...
Surpriiiiiiiiise !
Salut les cagolins ...
Pour ceux qui suivent, j'étais partie sur une fraîche et nouvelle "plateforme", mais voilà... Outre le fait que je n'ai guère le temps de l'alimenter, je suis super frustrée de n'avoir pas réussi à trouver une solution pour vous permettre d'y laisser vos commentaires.
Pour moi, tenir un blog doit absolument enrichir la communauté qui s'y retrouve.
Donc, je reviens ici avec d'une part l'intention de publier un peu plus régulièrement et d'autre part, l'intention de pouvoir de nouveau rétablir la communication avec mes fidèles ou nouveaux lecteurs, nouvelles lectrices.
Pour vous expliquer brièvement mon absence sur le blog, il se trouve que je traverse une période professionnelle un peu, disons "chaotique" pour ne pas dire merdique.
Du coup, je suis contrariée et je consacre du temps à réfléchir à ce que pourrait être mon avenir, dans le cas de gros changements. T'as vu, c'est dit dans le style le plus littéraire possible.
Ceux qui suivent également mes petits posts quasi quotidiens sur Instagram (je rappelle qu'ils sont sur le blog (bannière de droite) accessibles à tous, même si vous n'êtes pas abonné ou n'avez pas vous même de compte Instagram) en savent un peu plus sur mes questionnements existentiels.
J'en dirai plus peut être ici plus tard...
Quoiqu'il en soit, je reviens très vite sur le blog poster un billet au sujet des ateliers Filliozat que j'ai tout récemment eu la chance de suivre.
En attendant, je vous dis à très vite les copaings et surtout je vous souhaite un très beau week-end de Pâques à tous !
dimanche 12 mars 2017
Ce n'est qu'un au revoir ...
Salut les gars !
Un billet express pour te dire que je t' accueille désormais dans mon nouveau ça biche !
(clique !!!!).
J'espère que cet univers te plaira (tu y retrouveras tous mes anciens billets et nos nombreux échanges).
Surtout si tu souhaites me suivre, il faudra de nouveau t' abonner sur ce nouvel espace et t'entraîner à m'envoyer tes petits mots sucrés directement à l'adresse de contact indiquée (et du reste inchangée).
Voilà, je te dis à très vite mon cagolin !
et pour pas te planter là avec rien, je te laisse avec cette belle mise en scène de Jean qui rit, Jean qui pleure. (hashtag actrices...)
Un billet express pour te dire que je t' accueille désormais dans mon nouveau ça biche !
(clique !!!!).
J'espère que cet univers te plaira (tu y retrouveras tous mes anciens billets et nos nombreux échanges).
Surtout si tu souhaites me suivre, il faudra de nouveau t' abonner sur ce nouvel espace et t'entraîner à m'envoyer tes petits mots sucrés directement à l'adresse de contact indiquée (et du reste inchangée).
Voilà, je te dis à très vite mon cagolin !
et pour pas te planter là avec rien, je te laisse avec cette belle mise en scène de Jean qui rit, Jean qui pleure. (hashtag actrices...)
lundi 6 mars 2017
Apprentissage de la lecture ...
Autant Chouiny est une excellente chanteuse, pleine d'imagination et de répartie, autant j'ai cru qu'elle saurait très bien lire avant les vacances de Noël, "autant que non".
En effet, très vite nous nous sommes aperçus qu'elle ne lisait pas, mais récitait tout simplement des textes entiers. Oui.
Quand nous avons compris "l'astuce" dans laquelle elle s'était réfugiée, nous avons cessé avec son Sweety de père de penser qu'elle intègrerait l'ENA ou Normale Sup l'an prochain.
Je n' étais pas si inquiète pour tout dire, jusqu'à ce que je me remémore qu'au même âge (comment ça on ne doit jamais comparer ?), son Fouiny de frère savait lire et écrivait des problèmes mathématiques qu'il résolvait dans la foulée. Des problèmes simples qui n'étaient pas de gros soucis mais enfin, il faisait ça.
Je reconnais que nous n'avons pas beaucoup entrainé Chouiny, comptant lâchement sur les performances de la maîtresse et le travail réalisé (ou pas) lors de l'étude du soir, où nous laissons consciencieusement nos grands enfants dès leur entrée en CP.
Bref, Chouiny commence seulement à déchiffrer ses lignes de lecture pour de vrai et la maîtresse aimerait lui faire dire à ses parents que "bientôt elle va mettre un mot dans le carnet pour leur dire que Chouiny doit voir un orthophoniste car elle confond les p/b/v/d/f un peu trop souvent".
La vie est un éternel recommencement.
C'est vrai, Chouiny n'est pas très à l'aise mais je pense que faire porter ce genre de message à cette enfant bileuse (elle tient ça de son père) est encore pire que de lui dire tu as des nœuds dans les cheveux, on va tout couper. Mais c'est un autre sujet.
Du coup et parce que finalement ça a l'air de la saouler de lire, j'ai cherché des pistes ludiques pour l'aider dans cet apprentissage.
Voyant ici et là que les Alphas faisaient comme à Lourdes des miracles, je me suis mise en tête de lui en acheter. Oui mais qu'allait t-elle faire avec ?
Un peu perdue, j'ai contacté Elsa chez Hoptoys pour savoir par quel bout prendre l'affaire.
Elle m'a conseillé de faire visionner d'abord le dessin animé des Alphas à Chouiny, pour pouvoir utiliser au mieux les lettres par la suite.
Personnellement, je n'ai pas aimé le dessin animé, l'histoire, le graphisme, rien ne me parlait ...
Mais je n'ai plus 6 ans et Chouiny , elle, a bien aimé !
Du coup j'ai recontacté Elsa pour savoir ce qui pourrait venir en complément de ces Alphas.
Je veux aider Chouiny mais je ne veux pas avoir l'air de "travailler" en l'accompagnant dans cet apprentissage. Moi ce que j'aime c'est jouer.
J'ai donc commandé le coffret de 28 figurines pour une approche ludique des lettres et des sons,
ainsi qu' un jeu de cartes Tapom P et B (sorte de Dobble si j'ai bien compris) pour l'aider à lever la confusion entre ces deux lettres
et pour finir un jeu de cartes Boom je lis ! pour l'aider à bien identifier et dire les sons qui "durent" et ceux qui "explosent".
Voilà et avec ça j'espère qu'on aura les bons outils pour éviter la case orthophoniste et surtout permettre à Chouiny de prendre le virage de la lecture, parce que lire c'est la liberté.
Bien évidemment je reviendrai ici vous dire ce que tout cela a donné à l'usage et si Chouiny a apprécié ces différents "outils" pour se mettre sereinement à la lecture.
Et vous, comment avez vous fait pour aider vos enfants dans cet apprentissage incontournable ?
mardi 28 février 2017
Pico Bogue ...
Chères lectrices, cher lecteur,
J'ai très fraîchement découvert (grâce à un collègue, lors d'un récent séminaire) un incroyable petit personnage ... Pico Bogue. Quelle joie de découvrir ce genre de petites pépites ...
Pico Bogue vit sa vie trépidante dans une BD (dont je viens de commander tous les tomes, je suis une malade) imaginée par Alexis Dormal, dessinateur et sa mère Dominique Roques, scénariste.
Je n'ai pour l'instant découvert que le 1er tome "La vie et Moi" (prêté par mon gentil collègue), et encore je ne l'ai pas terminé, mais c'est mon point fort : j'ai déjà un avis.
C'est tout simplement délicieux, intelligent, amusant, pertinent, profond, touchant, frais, surprenant...
Il y a toute la psychologie de l'enfance, les petits quotidiens si bien décrits, l'attitude des parents dont le ton est si juste ...
Et les illustrations ... Les couleurs, le trait, l'univers ... la non-coupe de cheveux de Pico et d'Ana Ana, sa petite sœur...
Du coup je vous livre ici un petit extrait, il y avait tellement de possibilités que j'ai eu du mal à choisir mais j'espère que votre curiosité vous poussera jusqu'à la bibliothèque pour découvrir cet univers, si vous ne connaissiez pas déjà cet étonnant petit bonhomme...
J'ai très fraîchement découvert (grâce à un collègue, lors d'un récent séminaire) un incroyable petit personnage ... Pico Bogue. Quelle joie de découvrir ce genre de petites pépites ...
Pico Bogue vit sa vie trépidante dans une BD (dont je viens de commander tous les tomes, je suis une malade) imaginée par Alexis Dormal, dessinateur et sa mère Dominique Roques, scénariste.
Je n'ai pour l'instant découvert que le 1er tome "La vie et Moi" (prêté par mon gentil collègue), et encore je ne l'ai pas terminé, mais c'est mon point fort : j'ai déjà un avis.
C'est tout simplement délicieux, intelligent, amusant, pertinent, profond, touchant, frais, surprenant...
Il y a toute la psychologie de l'enfance, les petits quotidiens si bien décrits, l'attitude des parents dont le ton est si juste ...
Et les illustrations ... Les couleurs, le trait, l'univers ... la non-coupe de cheveux de Pico et d'Ana Ana, sa petite sœur...
Du coup je vous livre ici un petit extrait, il y avait tellement de possibilités que j'ai eu du mal à choisir mais j'espère que votre curiosité vous poussera jusqu'à la bibliothèque pour découvrir cet univers, si vous ne connaissiez pas déjà cet étonnant petit bonhomme...
lundi 27 février 2017
je l'aiiiiiiiiiiii !
Les copaings, j'ai une très bonne nouvelle ...
Samedi j'ai passé le code, aujourd'hui j'ai appris que je l'avais !
Je vous le dis que je suis HEUREUSE ?
Bah voilà, je suis HEUREUSE !!!
Pas si évident en effet d'avoir révisé, géré le boulot, de m'être organisée à la maison ET d'avoir tout de même pu tricoter ET crocheter ... Bref, je suis fière !!!
Prochaine étape : j'achète des mitaines de conduite en cuir, vous regardez bien avant de traverser et vous laissez les petits à la maison ...
La vérité : ça valait bien un petit billet nan ?
et pour fêter ça, une petite photo bien moche (oui j'ai fait 5 fôtes ...)
Samedi j'ai passé le code, aujourd'hui j'ai appris que je l'avais !
Je vous le dis que je suis HEUREUSE ?
Bah voilà, je suis HEUREUSE !!!
Pas si évident en effet d'avoir révisé, géré le boulot, de m'être organisée à la maison ET d'avoir tout de même pu tricoter ET crocheter ... Bref, je suis fière !!!
Prochaine étape : j'achète des mitaines de conduite en cuir, vous regardez bien avant de traverser et vous laissez les petits à la maison ...
La vérité : ça valait bien un petit billet nan ?
et pour fêter ça, une petite photo bien moche (oui j'ai fait 5 fôtes ...)
mardi 14 février 2017
Saint Valentin !
Salut les mièvreries !
Et pour fêter ça, un petit dessin de Sempé ...
Aujourd'hui comme toute jeune femme exigeante qui se respecte je fête joyeusement la Saint Valentin ! (et je n'en attends pas moins de toi, Sweety).
Mais surtout, je tenais à m'adresser particulièrement à ceux qui ne sont pas en règles, à savoir les gars qui disent ENCORE à leur femme que la Saint Valentin c'est "ringard", qu'ils n'ont pas besoin de cette fête pour dire combien ils sont amoureux de celle qui, jour et nuit, reprise leurs chaussettes et accommode les restes pour la soupe du soir ...
Bref, les gars, je voulais vous dire : "c'est le moment ou jamais de prendre le train des prétextes" pour redire votre amour à Josette ! Et NON le fait de savoir qu'on est aimé ne suffit pas, on veut des PREUVES !!!
mardi 7 février 2017
obsession tricot ...
et toujours Un peu de Sempé ...
"Oui je sais, je sais ! Cela fait six fois que tu me le répètes : un cargo a coulé avec sa cargaison de laine, que veux tu que ça me fasse ?"
vendredi 27 janvier 2017
Les intelligences multiples ...
Mercredi soir ma copine Christelle m'a embringué pour une virée à Saint Cloud.
Elle m'invitait à une conférence intitulée "Les intelligences multiples", conférence animée par Fly a way.
Lors de cette conférence, j'ai particulièrement été intéressée par la théorie d'Howard Gardner dont je vais essayer ici de vous résumer le propos.
La théorie des "intelligences multiples", soutenue par Howard Gardner, américain psychologue du développement, est aujourd'hui dans certaines classes d'écoles "inspirées", un outil permettant aux enseignants "éclairés", de faciliter à leurs élèves l'apprentissage.
Pour la petite histoire, c'est alors qu' Howard Gardner "travaille sur les lésions cérébrales et leurs conséquences qu' il va constater que les malades privés d'une faculté intellectuelle sont capables d'en assumer d'autres . Souvent autistes, ces individus sont capables, par exemple, de reproduire exactement un concerto pour piano après une seule écoute. Il en conclut qu'il doit y avoir des formes différentes d'intelligence, indépendantes les unes des autres, dans la mesure où, lorsque certaines sont détruites, les autres ne sont pas affectées."
L'intelligence multiple peut se définir selon lui "comme un potentiel biopsychologique. C’est-à-dire que chaque membre de l’espèce a la potentialité d’exercer l’éventail des facultés intellectuelles propres à l’espèce".
A ce jour, sont identifiées 8 "intelligences" que nous possédons tous, à des degrés différents :
INTRAPERSONNELLE
|
Aptitude à accéder à ses propres sentiments et à reconnaître ses émotions; connaissance de ses propres
forces et faiblesses
|
Aime le travail
individuel
Travail portant
sur ou à partir de soi
Aime apprendre à
apprendre
Concentration, auto-discipline
Sens de l’autocritique, l’échec fait mal
Pensée et raisonnement articulés
Forme d’intelligence intégratrice
tournée vers soi
Différents états de conscience (spirituel, intuitif, intérieur)
Capacité de se comprendre, de se former
une représentation de soi fidèle et
précise et de l’utiliser efficacement dans la vie.
Introvertis ayant besoin d’être mis en confiance.
Travail solitaire.
|
INTERPERSONNELLE
|
Aptitude à discerner l’humeur, le tempérament, la motivation et le désir des autres personnes et à y répondre correctement
|
Aime la vie de groupe, sociable
Travail en coopération
Intérêt communautaire
Voit les choses
d’un autre point de vue
Distingue les
éléments
Communication
verbale et non verbale
Crée et maintient la synergie
Sensible aux «humeurs» et aux motivations des autres
Forme d’intelligence intégratrice
tournée vers les autres
Habiletés à comprendre et à interagir avec les autres
Besoin des autres
pour apprendre.
|
KINESTHÉSIQUE
|
Aptitude à maîtriser les mouvements de son corps et à manipuler des objets
avec soin
|
Engagement physique dans la résolution d’un problème
Ne lit pas les consignes, agit
Utilise l’expression corporelle
Lien corps-esprit
fort
Apprend par le biais des sensations corporelles
Communique par et avec le geste
Exploration corporelle (touche , manipule, déplace)
Contrôle des mouvements volontaires
Automatisation de
certains mouvements
|
LINGUISTIQUE
|
Sensibilité aux sons, aux structures, à la signification et aux fonctions
des mots et du langage
|
Apprend à travers les mots (pense en mots- pas
d’images)
Aime parler, écrire et expliquer
Comprend les consignes
Bonne mémoire
Sens de l’humour
Sens de la syntaxe, sensible au sens des mots, au bon usage
Sensible aux
sons, à la rythmique des mots
Convaincant
Vocabulaire étendu
|
LOGICO-
MATHÉMATIQUE
|
Sensibilité aux modèles logiques ou numériques et aptitude à les différencier;
aptitude à soutenir
de longs raisonnements
|
Recherche un modèle lors de la résolution de problèmes
Crée des
standards
Pensée déductive et inductive
À l’aise avec l’abstrait, les symboles et signes
math.
Distingue les relations et les connexions
Raisonnement
scientifique
Réalise des calculs complexes
Reconnaît les
problèmes impliquant la logique
Tout doit s’expliquer par la logique
|
MUSICALE
|
Aptitude à produire et à apprécier un rythme, une tonalité et un timbre; appréciation des formes d’expression musicale
|
Étudie plus
facilement lorsque la leçon est musicale ou rythmée
Intuition basée sur le son, perception naturelle
Sensible aux sons, aux tonalités et à
leurs caractéristiques
Comprend la structure musicale
Recherche les
schémas musicaux
Reproduit, reconnaît ou crée des mélodies ou des rythmes
Auditifs purs
|
SPATIALE
|
Aptitude à percevoir correctement le monde spatiovisuel et à y apporter des transformations
|
Apprend par
l’image, les graphiques, les illustrations, l’art
Crée des images mentales
Recherche l’équilibre et l’harmonie
Perçoit les
relations entre les objets
Perception correcte des objets et de l’espace selon différentes positions
Imagination fertile, perçoit des sensations en l’absence d’objets
Se situe dans l’espace
Manipule les images
Perçoit par le biais des formes, des couleurs, des
textures, des designs
Visuels purs
|
NATURALISTE
|
Aptitude à discerner l’organisation du vivant.
|
Aime mettre les choses en lien avec l’environnement
Sensibilité aux modifications de l’environnement
Perception sensorielle élevée
Forts liens avec la nature, les animaux, les
phénomènes naturels
Sens de l’organisation et discernement du vivant et de
la nature en général; catalogage et classification par extension, s’applique à la culture et à
différents secteursviii
Intelligence qui
a permis (permet) à l’homme de survivre
|
(source Jacques Belleau)
Ce bouquet d'intelligences, dont nous disposons tous, est plus ou moins "épanoui", fonction du contexte dans lequel nous avons évolué, fonction de notre histoire personnelle.
Une des ces 8 intelligences souvent est prédominante. C'est celle à travers laquelle "nous appréhendons le monde".
Si ces intelligences sont suffisamment stimulées, elles se développeront, quel que soit l'individu, pour atteindre un niveau très performant.
Malheureusement, si nous ramenons ce concept à la réalité des modes d'apprentissages actuellement mis en œuvre à l'école, entre autres, nos enfants sont plutôt mal lotis.
Trop souvent peut être, l'adulte encadrant /enseignant, n'a que faire de savoir qu'un enfant qui "ne tient pas en place" est un enfant à l'intelligence kinesthésique et qu'il a besoin de ce mouvement pour assimiler, apprendre et performer.
Je me souviens avoir moi même eu cette réaction de "contenance" lorsque Fouiny, en CP, touchait à tout en apprenant ses leçons à la maison. Il m'épuisait, ou plutôt je m'épuisais à vouloir qu'il reste tranquille. Et puis j'ai cessé de lui faire des remarques. Le résultat était là, il savait sa leçon et avait sautillé, dansé pendant tout ce temps. Et c'est toujours ainsi, qu'en gigotant il réussit à retenir ses leçons.
Comme nous le rappelait Anne Sophie, cofondatrice de Fly a way, apprendre implique toute la personne : le corps, le cerveau, le cœur.
Fonction de son intelligence prédominante, et une fois celle-ci identifiée par l'enseignant, le parent, on est en mesure de proposer un mode d'apprentissage adapté.
L'enfant crée sa propre structure mentale qui n'est pas forcément celle de la maitresse, du parent ... Il faut parler le même langage que celui à qui l'on transmet, trouver sa "porte d'entrée", plutôt que de rester campé au pied de la nôtre. Notre façon de comprendre et d'apprendre n'est pas la même que celle de notre enfant.
Par ailleurs, le travail "entre pairs" est vivement recommandé pour l'enfant. Travailler en coopération est en effet pour lui une source de plaisir et donc une démarche facilitante pour ses apprentissages.
Dans cet accompagnement il n'est surtout pas question de sanctionner l'erreur. L'erreur est "terrain fertile", comme nous l'ont rappelé les trois intervenantes de Fly a Way. Plus l'enfant se sent en "sécurité", soutenu, plus il pourra explorer en confiance le monde.
On apprend dans l'action, autrement dit c'est en faisant que l'on apprend et l'on apprend aussi... en se trompant.
Pour aider nos enfants dans leurs apprentissages et leur développement, il faut les aider à trouver le moyen de faire des ponts entre chaque intelligence, les aider à identifier "comment ils rentrent dans l'apprentissage" et pour cela savoir qu'elle est leur "porte d'entrée".
Enfin, et c'est une des phrases prononcée à la toute fin de l'échange que je n'aie pas manqué de noter : "nos enfants savent de manière innée la façon dont ils fonctionnent ,nous avons tout simplement oublié de leur poser la question". Alors pour commencer, au moment où nous aiderons nos enfants pour faire leurs devoirs ce week end, peut être pouvons nous leur demander : "comment souhaites-tu t'y prendre pour apprendre ta leçon".
Il y aurait encore beaucoup à dire, sur l'importance des arts notamment dans l'apprentissage ...
Cette conférence était vraiment intéressante et je vous invite à découvrir sur leur site le programme des prochaines.
Par ailleurs, pour toutes celles et ceux que ce billet aura intéressé ou questionné, sachez que Fly a Way dispense des formations, pour enseignants, pour enfants (jusqu'au bac) et pour parents ...
Voilà et si vous en savez davantage sur ce sujet, n'hésitez pas à partager en commentaire !