vendredi 31 août 2012

Martine au foyer

Je ne sais pas chez toi, Martine, mais chez moi il n'est pas rare d'entendre : "Nan z'ai pas envie".

Il se trouve en effet que numéro 2 (2ans et demi, je le rappelle), en plus d'être un sacré numéro, de manier la taloche comme un maçon (sur son grand frère et ses copains de crèche), d'avoir une syntaxe approximative et des goûts culinaires un peu arrêtés, affirme trop souvent à mon goût des "partis pris", que même à 18 ans je ne m'autorisais pas.

"-Tu ranges ce que tu as déballé Chouiny ?
-Nan, z'ai pas envie."
Fin de la discussion, enfin presque, parce moi aussi, j'ai mon côté tête de pioche, tu vois.

Je ne sais pas comment chez toi, Martine, cela se passe, donc, mais hier soir au coucher je me faisais cette réflexion qu'enfant je ne me serais certainement pas permise de remettre en question les règles parentales, ni les ordres qui les accompagnaient. Evidemment, je ne crois pas cela soit non plus une bonne chose... Mais au moins nos parents avaient-ils la paix... ( à table, au coucher et au lever)

Faute d'expérience, j'ai lu à peu près tout ce qui existait sur le sujet des enfants : comment (dresser) élever son (chat sauvage) enfant, comment l'écouter, comprendre pourquoi il ne dort pas, que faire s'il ne dort pas, il ne dort pas ce n'est pas grave (dépose le chez ta belle-mère), l'air de la campagne le fatiguera-t-il, tout sur la petite adolescence à 2 ans, que mange un enfant, il vous dit non à quoi ça sert, etc etc ...

Certes, j'ai été une primipare bouffée de stress et parfois ces lectures (ont détourné un peu mon attention) ont été salutaires... Mais je l'avoue, je n'ai pas le courage de me replonger dans mes lectures sans arrêt, pour finalement savoir que répondre à cette mini-moi, un poil rebelle qui quand même de temps en temps finit par nous gratifier d'un "D'accord !" tout à fait consenti. Et que c'est bon  Martine, que c'est bon.
Il reste cependant une dernière lecture que je ferais bien volontiers (je suis une incorrigible, Martine, si tu savais) . Il s'agit de cet ouvrage :



Reste que cet ouvrage semble assez similaire à celui intitulé "Parents efficaces", que dans un souci de perfectionnisme, j'ai déjà acheté il y a fort longtemps...

En t'écrivant aujourd'hui, Martine, j'ai un peu trouvé la réponse à mes questions du jour bonjour : je vais quand même ressortir ce livre sur les parents efficaces, même si "z'ai pas toujours envie" non plus et que j'ai une lessive de retard  + 2 heures de repassage +1 petite permanence dimanche aprèm au foyer des arts et loisirs et une virée à Paris samedi matin avec number one (objet de toutes mes angoisses de primipare) qui a pour seule préoccupation de savoir s'il pourra regarder "Power ranger samouraï " quand il sera grand.

Oui, c'est pas si grave, une bonne nuit de sommeil là-dessus et dans 10 ans plus rien n'y paraîtra...

mercredi 29 août 2012

Mer ... credi !!!

Et voilà, une petite photo de retour du marché où, ENFIN j'ai croisé du monde !!!
Mince alors ! c'que c'est bon de voir ma ville de banlieue reprendre vie ! Bien sûr cela veut dire que bientôt nous serons serrés et qu'il y aura aussi plus de crottes de chien sur le trottoir, mais c'est pas trop grave, je les ai tellement tous attendus pendant le mois d'Août que pour l'instant ça me ravie !

J'espère que bientôt aussi mes Lyonnais viendront nous rendre visite (entre nous l'hôtel soviétique qui vous accueillait a semble t-il été complètement refait, on est à deux doigt du grand standing), il y a aussi de nouveaux magasins ...

Sur ce, bon mercredaï Ophélaïe ...


lundi 27 août 2012

"Je reviendra, Mamie"...

Si vous m'avez bien suivie, nous avons "récupéré" notre grand ce we chez Papy et Mamie.
Il nous avait "un peu" manqué (je ménage ta sensibilité) et j'étais (au comble de la joie) heureuse, au terme de 2h30 de route vendredi soir, de le serrer dans mes bras mous ...donc.

Les retrouvailles ont été très sympathiques et Papy et Mamie semblaient satisfaits du petit pensionnaire qui très vite est redevenu celui que nous avions laissé : un enquiquineur de première avec sa soeur qui pourtant n'est pas loin sur le podium et un petit enquiquineur avec ses parents.

Bref, avant de partir, il a quand même confié un "je reviendra" à sa Mamie, laissant de côté son ingratitude dont il nous avait tous gratifié pendant le we.
Comme tu pourras le constater, la maîtresse aura, à la rentrée, du fil à retordre avec la conjugaison, mais, pour ma part je laisse tomber, car contrairement à elle je n'ai pas eu deux mois de vacances et comme tu le sais j'ai vite perdu le bénéfice de mes 10 jours passés dans le Périgord.

Heureusement, sa soeur est davantage tournée vers des effets de toilettes (elle n'est pas encore au point pour la conjugaison, mais nous ne sommes pas inquiets, elle fait de longues phrases que de toute façon nous ne comprenons pas. En revanche, elle sait mettre sa culotte toute seule et son manteau aussi et même ses chaussures). Aussi ce we avons nous fait l'achat de deux jolies paires de souliers qu'elle a de suite montré(e)s à son papy ... (les anciennes sentaient la paille en décomposition, il y avait urgence).
Nous avons également acheté à notre "grand", une paire bottines ...
Le soir même, il nous demandait s'il pouvait les mettre, (au prétexte qu'il s'agissait de bottines- il avait dû confondre avec des bottes...), pour aller, avec papy, coucher les poules...
A choisir je préfère encore une faute de temps ...

Bref, en témoignage de notre WE, je te livre quelques clichés pris ici et là, de ceci et de cela, amie poétesse, sous tes applaudissements...

Je précise, pour les maîtresses qui me lisent (et j'en connais au moins une ...) qu'il faut pas s'enerver ni m'écrire pour me dire que j'ai fait des fautes d'accord, je pensais pas ce que j'ai dit pour les 2 mois de vacances ... Enfin ... et puis Jésus me lit certainement...






vendredi 24 août 2012

Merci ...Merci ...

A l'heure où tu liras ce billet, Petit schmurtsy des Landes, j'aurai normalement retrouvé mon Number one, ravagée par l’excitation, j'aurai sauté de la bagnole en marche pour être la première à le serrer dans mes bras mous...

Ce billet est donc l'occasion de remercier tout particulièrement mon beau-frère, qui nous a "fourni" en photos et vidéos durant ce séjour, ma soeur, qui, comme tu le sais, est une reine de la logistique et a aussi su trouver les mots quand le manque s'est fait ressentir, mon petit neveu qui a très certainement été un très bon compagnon de jeu...
Evidement, tout cela n'aurait pas pu être sans l'hospitalité de Papy et Mamie, que je remercierai  de vive-voix ce soir...

Pendant ce temps (une éternité), soit "5 dodos samère", avec les moyens du bord, nous avons cherché à divertir sa soeur qui ne nous coûte pas cher ...en distraction ... (et qui je l'espère n'est pas tout à fait en mesure de comprendre toutes les réjouissances auxquelles son frère a pu se livrer de manière débridée, grâce à des GO très motivés - Jésus nous regarde tous -)

Or donc, comble du plaisir modique : je m'assoie dans un sac et secoue ma tête en tout sens,


Mais aussi, (le reste du temps) quand cela était possible et raisonnable, sieste de 3h ... Merci Jésus.


A plus mon petit Schmurtsy des Landes ...

jeudi 23 août 2012

Encore combien de dodo(s) ?

Salut les bichettes !

Naaaannnnn, je n'ai pas succombé à la chaleur, ne vous inquiétez pas.
Je suis en manque d'inspiration, c'est tout ... Certes, j'aurais pu relire mes précédents billets et par exemple corriger les fautes dont ils étaient pétris, par exemple, j'aurais pu ...
Mais, je suis en mode feignasse, donc j'ai laissé tomber surtout que quand je mets un "s" à "1 minutes", c'est mon inconscient qui me trahit : le temps, même court devient trop long en Août.
Bref, on a les justifications de ses moyens (un peu comme dans les années 90, lorsqu'une collègue me racontait s'être fait rabrouée par une hôtesse d'accueil chez Dessanges, à qui elle avait demandé si une carte de fidélité existait et s'était entendue répondre " Non Mâdâme, chez Dessanges on a les moyens de son standing"). Cherche pas le lien j'avais trop envie de la placer.

Voilà, à part ça, nous retrouvons notre Number One demain soir, chez Papy et Mamie qui l'ont joyeusement accueilli pendant 5 jours. Une grande première dans la famille, car cet enfant (et tous ceux que je mets au monde) sont en sucre, je suis donc la seule à pouvoir m'en occuper (même s'il m'arrive, à force d'exapération ou d'épuisement, d'être obligée de sortir la boîte à claques ou ma grosse voix, ou encore de faire mon regard "zieux injectés de sang" pour montrer "qui c'est le chef " parce que je connais les limites de leur fragilité...).

A priori, le séjour se passe de manière agréable et les journées sont bien fournies en rigolades avec son petit cousin de 2 ans, ce qui me rassure.
Ceci étant, j'ai pensé ce matin à cette réplique que font souvent les parents de mon entourage à leurs enfants, afin que ceux-ci ne s'impatientent pas trop de l'absence de leur géniteur, parti à la guerre ou en déplacement professionnel : "t'inquiète pas, Papa revient dans 2 dodos" (ça marche aussi pour 10,12 et même "plusieur dodos" a priori, mais quand même, passé un certain délai, j'ai envie de dire aux mères, peut-être que papa va pas revenir et que Solange a fini par le convanincre, de rester, enfin, bref...).
Evidemment, cette expression n'avait pas lieu d'être chez nous parce que, jusqu'à présent, nous n'avions pas été séparés ("enfants en sucre" et mère fragile), par aucun dodo samère. Et tu sais quoi Quenelle ? ben ce matin c'est à moi même que je faisais cette réflexion : "t'inquiète pas, ton petit, c'est dans un dodo que tu le retrouves".
Entre nous, je ne sais plus qui est en sucre dans cette famille ...

dimanche 12 août 2012

Lonesome Cowboy ...

Salut mes petites chattes !

Je sais, je suis pas venue depuis quelques jours, j'ai eu un coup de mou ... La fatigue d'après les vacances en somme... Du coup j'avais un peu moins d'inspiration et surtout encore moins de sujets inspirants ... Si tu savais ma chatte comme en Août ici tout est mou ... Normalement en Août prendre les transports à Paris et même sa voiture pour se rendre sur son lieu de travail est vraiment un plaisir : pas un cowboy à la ronde pas une cow girl dans le périmètre de survie. Enfin, tu peux choisir ta place dans le train, hésiter, et changer d'avis tout le trajet si tu veux : côté fenêtre, allée centrale, emplacement pour 4, tenir la barre (avec ton sopalin quand même), rester debout, t'entrainer pour des bastons de regards pour la rentrée (qui finalement va vite revenir). Quant au bureau, les rares appels sont de faux numéros, mais, t'as tellement peu d'appels que tu lierais presque d'amitié celui qui s'est trompé...
Évidemment quand tu rentres à la maison, Août n'a pas eu de prise sur le déroulement des tâches quotidiennes, mais comme tu as végété toute la journée au bureau, lutter pour ne pas t'endormir, ben ... t'es fatiguée... Et chez toi c'est quoi les effets du mois d'août ?

En cadeau pour celles qui ne connaissent pas, la petite vidéo des Lascars, intitulée "Baston d'regards"  ça passera toujours 1 minutes 17 de ta journée ...

samedi 4 août 2012

le ciel

vu de mon banc ...




Très bonne fin de samedi à toutes ! (et tous si je compte le Poète !)

jeudi 2 août 2012

Si tu me cherches...

Si tu me cherches aujourd'hui, Gribouille, je serai au bureau, contrairement à ce que laisse entendre la photo ci-dessous, mais comme toutes les femmes, je sais faire plusieurs choses à la fois, alors je serai physiquement au bureau et spirituellement ... à la piscine (j'aurais dû être maître nageur).




Bon crawl Gribouille.

mercredi 1 août 2012

Triptyque aquatique...


 


Salut Pollux !

Comme tu le vois, aujourd'hui je suis d'humeur un peu prétentieuse et j'ai choisi un titre qui utilise les 3/4 de ma capacité intellectuelle pour la journée (je me couche tôt normalement, donc j'ai pas besoin non plus d'une trop grande capacité). Pour te ravir, j'ai donc choisi  ces 3 photos prises pendant notre petite escapade dans le Périgord; photos que j'aime particulièrement (mais je suis aussi assez fière d'avoir préparé pour ce soir des fraises au sucre et mis à cuire une petite ratatouille sa mère, je te l'ai dit, aujourd'hui je suis un peu prétentieuse) et qui sont un peu l'idée que je me faisais des vacances en "colo" dans les années 80.
Je précise bien que c'est l'idée que je m'en faisais, car je ne suis jamais allée en colonie de vacances, ça n'était pas vraiment l'esprit de la maison.
J'allais c'est vrai, plutôt chez ma grand-mère, en vacances à 5 km de chez mes parents et dès le premier soir je pleurais devant mon assiette, implorant que mon "pôpa" vienne me récupérer ...
Non, chez nous, les vacances c'était "à domicile", à la campagne, à la faveur de mes angoisses de séparation.
L'été, il faut le reconnaitre, nous avions quelques corvées d'enfants à faire (attention, Jean Valjean c'est pour les prochaines lignes, quitte pas mon Pollux) : cueillir les groseilles et les équeuter, cueillir les framboises (et les manger), cueillir les cerises et les dénoyauter, cueillir les petits pois et les écosser (je t'aide à réviser tes verbes de l'été au passage) etc , etc ... le pire du pire était bien sûr de cueillir les haricots, parce que les feuilles nous grattaient partout. Les équeuter également nous faisait chier (enfin surtout ma soeur), alors nous tentions, si mes souvenirs sont bons, des méthodes du type, j'en pose 4 l'un à côté de l'autre et les équeute d'un coup de couteau, ou, la méthode plus négligée (de ma soeur), j'en prends beaucoup dans la main et les équeute comme un sagouin, à la poignée (enfin je sais plus si c'était ma soeur, mais comme elle était rebelle ça pourrait être elle ...).

Et puis, il avait la moisson et l’odeur de la moisson. Parfois, nous allions avec une de mes tantes, en Acadiane à travers champs, retrouver mon oncle à peine reconnaissable, recouvert de poussière, pour lui porter une bière : il avait chaud quand même et les conditions de travail dans les champs étaient moins confortables qu'aujourd'hui (il a 132 ans mon oncle, c'est pour ça, c'est vraiment une autre époque, Pollux)). Ma mère quant à elle, râlait et râle toujours, contre cette poussière qui se répandait sur son linge, qui séchait dans le jardin ...
Et puis l'été, il y avait aussi l'odeur du goudron sur les routes de campagnes qui étaient toujours refaites à cette époque de l'année ... Je me souviens de ce réflexe (que nous nous remémorions en riant avec Sweety le WE dernier) qu'avaient alors nos parents  de mettre le pouce sur le pare-brise, en marmonnant souvent un "Ha le con ! il va pas ralentir hein !" à l'attention du conducteur qui venait en face et risquait de faire ripper un gravillon sur leur pare-brise ...

Je me souviens aussi que ces vacances étaient l'occasion de retrouver nos amis parisiens qui venaient faire tourner en bourrique leurs grands parents "de la campagne". Nous avions alors découvert à l'époque Michael Jackson qui sortait son album Thriller en l'écoutant grâce au walkman d'une copine qui venait des "Clayes-sous-bois" et avait eu la bonne idée d'apporter le cassette de l'album... Je dois reconnaitre que nous écoutions alors beaucoup de musique à la radio, mais surtout ... la Valise RTL avec Fabrice  (plus tard j'ai eu mon transistor pour l'internat et j'écoutais Groucho et Chico, sous la couverture de mon lit.  Internat où je continuais de "pleurer ma mère" parce qu'elle me manquait, mais je te rassure, ça c'est calmé depuis ... mon mariage). Bon bref, on n'était pas loin de Paris, mais il y avait visiblement du "différé" quand même dans la transmission des tendances en tout genre... alors on était content de les voir les copains parisiens, souvent plus délurés et audacieux que nous !

Qu'il était doux ce temps des vacances quand j'y repense ! Passée l’adolescence, évidemment, tout cela nous a semblé d'un ennui énorme ... Mais je peux dire aujourd'hui, que tous ces souvenirs me font encore beaucoup rire pour certains et me procurent une réelle satisfaction lorsque je les évoque. Et cette campagne, que nous avions juré de ne jamais trop fréquenter tellement elle était loin de tout et si ennuyeuse,  je la souhaite aujourd'hui à mes enfants, pour qu'ils puissent construire comme nous des cabanes et faire, pourquoi pas de succulents gâteaux de boues (Jean Valjean -Acte XII - clap de fin) (et sinon, tu sais maintenant d'où je tiens mes talents culinaires...).

A plus mon Pollux !