mardi 21 juillet 2015

Sur le quai ...

Bon écoute ma crotte, j'avais bien essayé hier de te faire croire qu'avec une bonne salade d'été et des enfants en colo on était comme en vacances, sauf que la réalité me rattrape un peu chaque jour quand je prends les transports en commun (hyper en commun même) pour me rendre sur mon lieu de travail.
Du coup hier soir cela m'a inspiré un billet qui m'a empêché de me battre sous le coup de la chaleur et de la promiscuité tandis que j'étais assise dans le train, encore à quai.
L'histoire ce matin s'est répétée : 39 minutes d'attente, cette fois-ci c'était moi le nigaud du quai et le dindon debout dans le train bondé, quand il a fini par arriver...
 
Sur le quai.
Il y a ceux qui sont trop serrés dans leur chemise, tout maintenus, qu' on a envie de libérer du textile,
Il y a les sympathiques nus pieds, que j'aimerais bien avoir trouvé,
Il y a les vieux encostumés, coûte que coûte élégants qui bravent la canicule,
Il y a les pressés, finalement, qui cherchent la bonne voiture et ceux qui viennent ici, s'entasser,
Il y a celui qui a fait les gros bras et est rentré de force à la dernière seconde,
Il y a des robes courtes en baskets sur jambes épaisses,
Il y a les filiformes qui portent tout et bien,
Il y a les dejà lessivés et en nage qui voudraient descendre pour respirer,
 
Dans les voitures.
 
Il y a cette promiscuité, des corps serrés qui goûtent bien malgré eux la moiteur des corps des autres,
Il y a les hypers connectés et ceux aux écouteurs surdimensionnés,
Il y a les fous rires étouffés et les soupirs d'air chaud saturé,
Il y a les éventails improvisés,
Il y a ces problèmes de peau qui ont posé au même endroit que moi leur coude abimé,
Et surtout il n y a pas un poil d'air ni chaud ni conditionné.
 
 


Allez Michel, on lâche rien !
 
 

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