Chère Pomme séchée,

Je reviens sur la pointe des pieds, un peu en catimini rapport au fait que depuis que "j'avais rêvé", j'étais pas revenue... je ne regarde pas mes stat. de fréquentation et on ne peut attendre des autres la régularité qu'on ne donne pas soi-même... mais bizarrement, j'ai plutôt l'impression que vous m'êtes fidèles et que vous venez et revenez, même quand j'ai pas pu poster un petit billet ...

Voilà, disons que les derniers jours n'ont pas été très "youyou" et qu'il en reste sans doute encore quelques uns à "encaisser", mais, l'éclaircie n'est pas loin et je cultive, dans mon jardin de banlieue, de la joie, a priori assez pour en avoir encore quand il n'y en a plus de manière spontanée et comme nous l'a rappelé  Au petit bonheur je rends grâce et surtout, je n'oublie pas de le faire...

Heureusement, il y a aussi les petits qui s'agitent sans arrêt et nous secouent ! 
Mon Fouini a donc fêté jeudi dernier ses 5 ans et victoire des victoires, on a jeté Tétine au loup... Tout était programmé (ouais ça nous a pris 5 ans ...), on a lu et relu "La tétine de Nina", on a bien ri, on a failli avoir de dents de lapin, on a regardé le magazine de la santé sur les bagues qu'on pose sur les dents et les bonbons qu'on ne peut plus manger quand un train peut nous passer dans la bouche, bref, on était prêt et on est fier comme des poux !  

A part cet événement majeur, Chouiny fait de gros progrès de langage et s'efforce de ne pas nous réveiller la nuit (pas avant 5h30). J'attends qu'elle me demande d'aller à sa première boum pour lui ressortir les nuits d’insomnie et lui montrer combien il est difficile de faire preuve de discernement quand on n'a plus que 2 neurones pour formuler une réponse claire...

Nous avons également changé d'arrondissement pour le boulot, on passe donc du 8 ème arrondissement "pépère" au très chic 7ème ... "ATTATION", j'en envie de dire, j'ai peur quand je regarde mes collègues, de bientôt moi aussi me prendre pour une riche héritière du quartier. 
Heureusement, en sortant de mon bureau, j'ai mon sas de décompression : la ligne 13, saturée et où tu remballes tes bonnes manières pour enfiler ton slip à clous et tu remballes aussi ta quincaille de miss monde pour mettre ton point américain. 
On y est serré, comme des merdes (j'ai dû trop dire qu'en Août à Paris on s'emmerde), donc tu ne peux accuser personne d'essayer d'en profiter pour te toucher la fesse. Tout au plus, tu regrettes d'avoir un trop imposant fessard, que même quand tu arrêtes de respirer l'haleine des autres, tu n'es parvenue qu'à creuser un peu tes joues. Comme je suis un peu remontée quand même en ce moment, je défie du regard pour bien confirmer au mec de derrière que c'est la poignée de sa valise qu'il faut qu'il tienne, rien d'autre ...  

Voilà, tu vois ça valait le coup d'attendre un peu ... avant de te quitter je te laisse une dernière photo de ma chère Église, mon amie de chaque matin, d'avant, quand j'étais dans le 8ème pépère ... Ça devrait faire vibrer ta corde sensible...