mercredi 28 janvier 2015

Avis de recherche ...



J'ai perdu Ma Patience. 

Je ne sais plus au juste quand, mais j'ai commencé à m'en rendre compte à partir d'Août dernier.

En fait, je crois que j'ai perdu Ma patience quand Ma fatigue a commencé à prendre de plus en plus de place.
Je m'en suis rendue compte quand, au lieu de prendre le temps d'inspirer profondément, avant de répondre à mes petits, je me suis mise à souffler fort, en criant, ce que je voulais juste leur dire.

Au départ, Ma Patience a simplement fait des petites fugues. Mais, quand elle s'absentait,  Ma Colère prenait toute la place,  elle gonflait mes poumon et l'air qui en sortait devenait des cris. Quant à Ma Fatigue, elle venait insidieusement, chaque jour, nourrir Ma Colère.

Avant, grâce à Ma Patience, j'arrivais à m'agenouiller, devant mon petit, pour lui expliquer ceci ou lui redire cela. Ma patience avait cette chance d'être toujours motivée par son alliée, La Bienveillance.
Mais quand Ma patience s'est définitivement fait la malle, je dirais vers Décembre, quand Ma fatigue s'est franchement installée, alors Ma Colère, en a profité pour montrer qui elle était. 

Avant, grâce à Ma Patience, je savais prendre du recul et j'avais foi en ce que les choses s'arrangeraient. Je disais "chuuuut" à mes petits, plutôt que "tais toi !" quand ils chantaient un peu trop fort.

Avant, avec Ma Patience, on cherchait des solutions, on en trouvait même, chez Au Petit bonheur et bien ailleurs, et on les mettait au service de La Bienveillance et au service de tous.

Maintenant, j'aimerais bien que la Fatigue prenne ses congés et emmène avec elle Ma Colère pour laisser la place à Ma Patience sans qui je ne suis parfois qu'un monstre.

Alors je ne sais pas, mais si vous croisez Ma Patience, au détour d'une lecture, ou au coin d'une grosse fatigue, dites lui qu'elle revienne vite ...

Edit du 29/01 : pour suivre les bons conseils d'Alphonsine, hier soir je me suis couchée à 20h et je vais aujourd'hui aller m'acheter du magnésium (merci les filles !) car j'avais oublié que moi aussi cela me fait toujours beaucoup de bien quand je suis à plat, d'en faire une petite cure ...
 

9 commentaires:

  1. Patience, revient chez Bibiche, là ! Tout de suite, non mais !
    Et puis tu peux revenir aussi chez moi tant qu'à faire. C'est quoi ces manières de se barrer en plein hiver ? Depuis quand la patience hiberne-t-elle ? On aura tout vu.
    Tout fout le camp ma brave dame.

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  2. Ma pauvre, c'est dur. Elle reviendra lorsque les enfants seront plus grands et plus raisonnables, tu sais, juste au moment de quitter la maison !
    Et pour tout t'avouer, ma colère a presque quitté mon chez moi depuis que j'ai failli mourir dans un accident de bateau et que j'ai été miraculeusement sauvée. Là j'ai compris ce qui était essentiel : ce n'est pas que les enfants soient sages, ni que tout soit rangé, ni que etc... mais que nous soyons heureux.
    Parfois, ma colère revient comme un vieux vêtements qu'on revêt sans réfléchir. Lorsque je m'en aperçois, je la retire pour la jeter au loin.
    Tu sais, il n'y a pas de truc, sauf de dormir... Je sais, c'est dur avec les enfants.
    Je prie pour toi, et je t'embrasse.

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  3. J'espère que la patience va revenir comme la lumière avec les jours qui rallongent. Et sinon, pour la fatigue, je suis une inconditionnelle des cures de magnesium. Cela ne règle pas tous les problèmes, mais c'est fou comme ça requinque !

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    1. Bon sang mais c'est bien sûr, le magnésium ! C'est bien cela que je dois prendre en ce moment. Heureusement que tu es là Albane !

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  4. Ah comme je compatis.
    Peut-être qu'elle est partie avec ma voix(qui n’est toujours pas revenue)
    Comme dit Alphonsine elle finira par revenir; mais là c'est surtout madame fatigue qui doit quitter les lieux .
    Plus facile à dire qu'à faire je suis d'accord!
    Des bises!

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  5. Ici aussi quand ma fatigue s’installe insidieusement, ma patience fait ses valise et ma colère occupe l'espace, tout l'espace, faisant de moi un montre affreux
    Alors j'ai décidé de rester vigilante de façon à ce que ma fatigue n'ait rien sur quoi s"accrocher. Je prends le temps de faire l'essentiel, et de laisser le reste de côté. Pas de stress, il est le véhicule avec lequel ma fatigue arrive. Si je sens que malgré tout, ma fatigue a réussi à s'incruster, je la chasse en faisant une sieste et en me couchant tôt...
    Courage, je suis sûre que tu arriveras à déloger l'indésirable et que ta patience reviendra vite !

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  6. Je vous réponds a toutes en une fois : MERCI ! A toutes de votre soutien. Je tâche de suivre vos conseils pour saisir au vol le moindre moment de repos et je me sens aussi mins seule ... Ça aide ! Je vous embrasse !

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  7. Merci pour ton message ... ici aussi Dame Fatigue et sa meilleure Pote La Colère auraient bien tendance à occuper tout l'espace. D'autant plus que mes élèves sont de gros consommateurs de Patience, alors quand je rentre à la maison, il ne reste plus grand chose pour les Pingouins. C'est trop bête. Ton message me dit que je ne suis pas seule , et merci de faire le lien entre fatigue et colère ... je n'y avais jamais pensé ainsi ,et je pensais être une sale colérique. Penser que la colère vient de la fatigue et de la frustration de ne pas être aussi doux et patiente que je le voudrais, m'aidera à lutter contre ce qui dès lors n'apparaît plus comme une fatalité mais une conséquence.

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    1. Merci So de ta visite ! Ca me touche de voir que ce billet t'a "aidé" à voir les choses un peu différemment, c'est chouette, je puise tellement d'inspiration chez les autres que c'est bien de voir qu'on aide d'une certaine manière à porter un regard neuf sur des sujets pourtant rebattus.
      Je sais de mon côté que la colère vient vite si la fatigue est là, mais ... si je suis honnête aussi, je sais qu'au fond de moi, il y a toujours une "petite colère" qui ne demande qu'à grossir, genre "la colérique" dont tu parles ... Mais ça c'est un sujet qu'il faudrait travailler... plus en profondeur ...

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