mardi 25 novembre 2014

« Ça m’a coûté un bras » …


J’ai, je l’avoue, un langage assez « fleuri » dont j’use et abuse à la scène comme à la ville …

Aussi, je tiens à peu près le même discours au pressing, qu’à mes copines, qu’à la maison et même parfois au bureau (appelle moi Fraîcheur et Fantaisie) au risque de paraître parfois un peu « décalée », mais mon public m’aime et s’en amuse plus souvent qu’il n’en pleure.

Bref, j’en ai eu récemment pour mon argent.

En effet, ce samedi j’avais à déposer quelques affaires au pressing, où je me rends chaque semaine pour la même cause (feigniasserie)… Je dépose donc, sur le comptoir, entre autres, un pantalon à nettoyer et repasser et je me permets de signaler de nouveau au responsable (mais pas le même que «la dernière fois ») « qu’au niveau du pli, , il y a comme une marque de pli genre « annexe » qui m’inquiète ».

Le type regarde cette marque et me dit « Mouais, je sais pas si ça va partir » et en profite pour me faire un regard « qui dit c’est toi la responsable » …

Je réponds alors que « pardon mais [son] collègue m’a la dernière fois expliqué que la marque était celle de la poche se trouvant dessous, mais certainement pas un coup de fer trop chaud et que donc ça partirait peut être». Ceci étant, comme il me semble plutôt qu’il s’agit d’un pli marqué avec un fer un peu chaud (je suis parfois têtue), j’insiste un peu en disant merci de prendre toutes les précautions pour ne pas abîmer « ce pantalon m’a coûté un bras et que je ne le dépose qu’au pressing pour lui voir réserver les meilleurs soins et que là en l’occurrence on lui inflige un mauvais traitement » …

Bref, la nonchalance du type commence quand même pour le coup à me mettre en surchauffe (je passe en mode « thermostat coton très froissé », si tu vois ce que je veux dire) et le type me répond alors : « ben ça va, des bras vous en avez deux, il vous reste un ».

J’étais à deux doigts d’invoquer l’esprit maléfique de Nabilla et son canif…

Nanmého !!!! SANS DE-CO-NER ?

 Je peux te dire que mon sens de l’humour est passé de l’autre côté de la banlieue ouest, où je dors et dîne et que  j’ai méchamment eu envie de passer derrière le comptoir pour lui montrer ce qu’avait pour conséquence un coup de fer TROP chaud … Merde !
 

Moralité : je crois désormais que je vais davantage réfléchir et mieux m’adapter à mon public. Genre, moins m’étaler sur ce que ça m’a coûté (un bras, un rein, des cacahuètes …) et questionner davantage sur le niveau de compétence du prestataire avant de lui confier mes petites affaires.

D’ailleurs, maintenant que j’y pense, il est passé mon chemisier couleur brume d’été ?

2 commentaires:

  1. Oulalala, je crois que comme toi, j'aurai eu envie de le découper en petits confettis celui là! ✂ ✂ ✂ ✂ ✂ ✂
    Et je crois aussi que j'aurai changé de crèmerie...

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    1. je changerais bien de crèmerie mais ce pressing reste très "pratique" et avec ma nouvelle logistique (3 loupiots + le bureau ...) j'ai besoin d'un système efficace ... Ce que tu ne sais pas c'est que mon beau chemisier "couleur de brume" a aussi "morflé" pas longtemps après ... l'affaire suit son cours, le type va faire marcher son assurance :-((, bon en même temps sur la totalité de ce que nous lui laissons depuis 2 ans, cela reste anecdotique, mais sur de belles pièces grrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ...

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