Déconnexion ... déconnectée ...

Je reviens après quelques jours de presque déconnexion, quelques jours passés loin du bureau, que pour autant je ne qualifierais pas forcément de vacances. Même si toutes les apparences étaient là, les enfants en vacances scolaires et pour moi pas de transport le matin et le soir, pas de courses pour tout caler dans le créneau imparti (encore que, les mois passant, j’ai fini par m’accorder un peu de souplesse dans cette exigence de vouloir maîtriser absolument les choses dans un ordre bien défini …). Pour autant, nous avions décidé d’en profiter un peu (petits joueurs) : un tour dans notre fief champenois où nous avons pu rendre visite à mes grand parents, à parrain et marraine ce qui est toujours bénéfique même si ce n’est que le temps d’une noisette.

Nous avons emmené les enfants au parc de leurs rêves (ils ne connaissent pas Disneyland …), à savoir Nigloland, où ils ont visiblement passé une bonne journée, sous le soleil, sans avoir à attendre trop longtemps pour faire leurs attractions préférées. Ils sont également allés au cirque, dans un village voisin du nôtre et nous avons bien ri. Même en province les « gens du cirque » ont de la ressource pour faire du profit, tout est payant et le champ des options pour gratter ici et là 2 euros est énooooooorme :

2 euros pour le sachet de popcorn

5 euros pour le lampion à pile

2 euros pour faire un tour de poney (dont Fouiny a bien profité en se laissant bêtement glisser pour finir le premier tour à la perpendiculaire du poney. J’ai failli demander qu’on nous paye pour le numéro, mais mon instinct maternel m’a poussé à hurler « stoooooop !!!!!!» à la dame qui conduisait le poney afin que le petit ne finisse pas sous les sabots de la bête.) C’est dommage, ils ne vendaient pas d’alcool fort. 

Nous sommes également allés rendre visite à tata et tonton S à Lyon, pendant 5 jours. Ils nous ont encore bien nourri et bien abreuvé, nous avons fait de sympathiques promenades et j’ai bien ri, aux détours d’une boutique pourtant assez chic, dans laquelle nous sommes restées plantées ma sœur et moi-même en voyant un distributeur de « médicaments » « spéciaux ».

J’ai profité également de cette parenthèse pour réceptionner mon vélo d’appartement afin d’entrer en printemps avec assez de conviction pour bien profiter de l’été … si tu vois ce que je veux dire.

Histoire de ne pas se quitter trop vite, hier soir Chouiny s’est relevée en me disant « Chouiny, ça lui gratte la tête » et en effet elle avait 1 pou (oui 1). Du coup, j’ai fait venir Fouiny qui lui ne se plaignait de rien, et j’ai vérifié : il avait un pou aussi (oui 1). Heureusement, ma nature anxieuse, la peur de l’ours polaire, la peur de manquer de pissenlit pour ma salade, la peur du dimanche soir avec des poux sans avoir de shampoing pour les éradiquer, m’avait prémunie du manque : j’avais acheté du shampoing pour « le cas où »… Donc ils ont eu leur petit shampoing et ont filé se coucher.

Je me demande toujours pourquoi les enfants attrapent des poux quand on est nous-mêmes un genou à terre et qu’on préfèrerait croiser dans sa cage d’escalier un ours polaire, histoire d’en finir.