Salut la compagnie !
Vous étiez au moins deux à vous demander mais kess qué fou la bibiche à ne jamais venir nous donner des nouvelles sur son blog.
Figurez-vous mes petites cailles que je travaillais sur un concept de lifting assez révolutionnaire ...
Je passais le permis de conduire.
Ouais.
J'ai 18 ans si je veux.
Tu n'imagines pas, comment je me suis sentie jeune et fraîche en croisant tous ces autres vrais jeunes qui passaient avec moi l'épreuve du code et plus tard du permis de conduire.
Les gars, aujourd'hui c'est vraiment plus comme avant. D'ailleurs si tu as passé le permis à l'époque des cavernes où l'on poinçonnait ses réponses sur une grille papier pour les valider, ne lis pas la suite de ce billet, c'est trop de modernisme d'un coup.
J'ai tout eu.
"Limite" (5 fautes au code "passé sur tablette" les jeunes et à la Poste (qui pendant ce temps fait mal son autre travail) et 21points (sur 30 à valider), sachant que le minimum requis était de 20 points pour obtenir le graal). Mais j'ai tout eu.
J'ai bossé le truc comme si je passais un permis universitaire, j'ai même visé la mention.
Je me suis laissée convaincre par le moniteur d'auto école qui croyait en moi comme en un Sébastien Loeb (l'éco conduite en plus). D'ailleurs, j'ai vite prévenu Sweety que j'allais pas conduire, mais piloter.
Je dis pas qu'à ce stade je l'ai convaincu de me prêter le Van, mais un ou deux demi-tours dans la grande cour de la ferme et il me laissera prendre les commandes.
Et puis je sais pas comment te dire, mais passer le permis à 42 ans, ça fait que t'es plus sensible au bruit du moteur, à la souplesse de la direction, au point de patinage et au couinement de la première.
C'est comme ça, l'âge de raison sûrement.
Je connaissais mes vérif intérieures et extérieures par cœur.
Bon j'ai pas réussi à ouvrir le capot le jour de l'examen, MAIS, si j'y étais parvenue, l'inspecteur, je lui aurais appris des trucs.
Bref, t'imagines pas. La fierté de mes parents que j'ai appelé à 23h00 pour leur dire "je l'aiiiiiiiii", et tous ceux qui depuis des années se demandaient "mais comment tu fais sans permis ?" et qui ont reçu mon sms dans la foulée.
T'imagines pas, les cris de "Liberté ! /IKEA" sur Instagram pour accompagner mon exploit, la liesse de la communauté catholique qui me soutenait depuis la première heure, soulagée du succès de ses prières, mes oncles et tantes, mes frères et mes sœurs enfin rassurés sur mes aptitudes...
Voilà, c'est fait, JE L'AI MEC.
Ouais, même que maintenant j'attaque la deuxième phase ascensionnelle du lifting, je retourne bientôt à l'école.
On y croit les gars, ON LACHE RIEN !
Je profite de l'aubaine de ce billet pour remercier ERIC mon mono (qui n'est pas abonné à ce blog, le pauvre) sans qui ce billet n'aurait jamais existé, avec qui j'ai bien ri en apprenant sérieusement à conduire. Sans le savoir il aura contribué à une réussite qui va donner à ma vie une nouvelle dimension (#IKEA me voilààààààààààà !). Inc'Allah ! 🙆
#LaRéussiteQuoi
(source image : internet)