Martine à l'école

versus Fouiny à l'école ...

Tu le sais, Brigitte, j'ai pour l'instant deux petits, dont un aîné qui vient d'avoir 6 ans et qui vient également de faire son entrée en CP.
(Martine, si tu existes vraiment, passe ton chemin et ne lis pas ce billet, tu es trop choupie pour encaisser les fantaisies de mon Fouiny... Même les maîtresses qui ont de la bouteille ont du mal à supporter tout ça, alors tu vois ...)

Bref, comme beaucoup de parents, nous avons récupéré tous les cahiers sur lesquels travaille notre enfant qui cette année apprend à lire, écrire et compter.
Les consignes données par la maîtresse, pour les vacances, tiennent en quelques lignes : deux trois choses à savoir sur le bout des doigts, revoir ce qui n'a pas été "réussi" en classe, relire un cahier de mots et en dernière instance, "se reposer et jouer". Merci maîtresse.

J'ai donc eu envie de partager avec toi, Brigitte, quelques extraits des différents cahiers de mon Fouiny et aussi, avoir une pensée "particulière" pour les maîtresses qui exercent un métier "pas facile facile", enfin si on exclut celui de mineur de fond qui reste quand même un des plus méritoire.

Extrait n°1 :  la maîtresse semble s’interroger sur cette ligne de "p" et je l'avoue, moi aussi, j'ai envie de mettre un point d'interrogation à côté du sien, mais il n'y a presque plus la place, donc je m'interroge dans ma tête pour essayer de comprendre ce qui pouvait interloquer la maîtresse ... Si tu es maîtresse, peut être as-tu la réponse ?

Extrait n°2 (Martine reste pas, c'est trop cochon pour toi) : oui, le petit, (que la maîtresse trouve au passage "immature" et "gros bébé") a bien dessiné ce que tu crois qu'il a dessiné : sur une ligne de vaguelettes, qui devait commencer à le plonger dans une certaine monotonie, il a  ajouté deux mamelons. On dirait bien mes seins en ce moment, à 8 mois et quelques de grossesse, c'est plus "gros" que "beau" c'est certain ...

Extrait n°3 : là encore, la maîtresse s'interroge  : oui, ce que tu vois toi aussi Brigitte, est bien une tentative de la part de Fouiny de donner à l'exercice proposé un peu de fantaisie : le "garçon" est entouré, comme a priori le demande la consigne, mais il dispose de 2 roues et d'un pot d'échappement pour pouvoir démarrer au moindre signal... et filer à l'anglaise pour montrer ses cartes Pokemon aux copains à la récré.

L'extrait n°4 me concerne directement : "là où la maîtresse met une croix, le parent doit signer". Si toutefois l'enfant a rapporté le dit cahier. En l’occurrence, je n'avais pas vu le cahier. Le petit  n'a donc pas eu le bon point attendu et j'ai moi même pris un blâme : "pas signé"...

Extrait n°5 : Fouiny s'est emballé : la maîtresse, qui à ce stade me semble vraiment pétrie de doute et d'interrogation, se demande vraisemblablement pourquoi mon Fouiny n'a pas pu se contenter d'entourer les jours de la semaine ET s'est senti la liberté de les relier entre eux ... C'est vrai c'était pas la consigne ... et encore, la maîtresse ne sait pas comment, il y a quelques semaines à peine, le petit a fini, au détour d'un sombre chantage, ("tu retiens les jours de la semaine ou je confisque tes cartes pokémon") par les retenir ces p..... de jours de la semaine ...

Enfin, l'extrait n°6 : le cahier de calcul ... Enfin, la page du bilan de la première période. La maîtresse, la veille des vacances, m'avait mise en garde : "le problème d'immaturité de Fouiny le met en échec pour résoudre des exercices de soustraction", ce qui de Charybde en Scylla "le met en échec au moment de l'évaluation", comme le montre ce bilan... (elle aurait dû essayer la méthode de "la soustraction par les bonbons", parce qu'en vrai il est hyper fort avec cette méthode).
Comme je suis une mère particulièrement soucieuse que tout aille bien à l'école, j'avoue qu'il me reste une petite contrariété à résoudre : Fouiny, qui depuis 1 semaine sait quel est "le doigt d'honneur" et donc qu'il est le plus long des 5 doigts, s'obstine à dessiner des doigts de toute taille comme le montre l'exemple ci-dessous... et là je comprends que la maîtresse, ça l’énerve, parce que du coup même elle, elle ne sait plus qu'elle taille font tous les doigts de la main.

Comme je n'aime pas qu'on se quitte sur une note grave, Brigitte, je te laisse visionner ce sketch de Florence Foresti, quand Tata Myriam a fait une formation expresse pour devenir institutrice ...

et plus sérieusement, je t'invite à découvrir (vraiment vas-y !) ce billet qu'avait posté Au petit bonheur, en juillet dernier, ça fait réfléchir !