jeudi 28 avril 2016

Tout s'explique ...

Cher Jean-Jacques,
 
Je suis passée à la Galerie Martine Gossiaux.
Vous ne le croirez pas, elle se situe à deux pas de mon bureau.
Deux pas.
 
Voilà déjà presque 3 mois que je vous ai écrit, un jour où j'ai fait comme si c'était le dernier.
Tout ce qui débordait de mon cœur, couché à la hâte sur un papier, imprimé par ce monsieur dont je n'ai pas retenu le prénom qui l'a donné à Martine Gossiaux qui le lendemain devait vous rendre visite et vous a remis ce débordement.
 

A deux pas de mon bureau, il y avait donc là, deux personnes, qui un jour seraient les intercesseurs de notre amitié.
Ils ont permis cela.
 
J'ai donc il y a peu, poussé la porte de cette jolie galerie, rencontré ce monsieur grâce à qui cette lettre a pu vous parvenir et je lui ai dit "Merci", celui avec la majuscule, le Merci des grandes circonstances.
Que dire d'autre ?
 
Enfin si. J'ai dit aussi plein de trucs Jean-Jacques, mon sourire plein les joues, vous pensez bien, j'ai dit plein de trucs, j'avais même peur d'en oublier.
Puis il m'a montré vos dessins, les gravures, les sérigraphies.
J'ai vu les plus beaux tiroirs de ma vie et les étagères les mieux ornées aussi (j'exagère si je veux). J'ai "fait" les plus grands yeux du monde et de ma vie.
 


Mate moi ça Hildegarde bon sang !






Dans l'émotion, j'ai même pris la  photo d'un meuble sur lequel vous n'étiez pas représenté.

 
La sensation de voir là sous mes yeux ce que vous aviez dessiné "en vrai", comment dire Jean-Jacques ...
 
Je venais justement de vous quitter (je précise à mon lectorat, Tic et Tac, que je venais de vous voir "pour de vrai" #jalouses) et  en regardant ces dessins, je vous imaginais sur votre planche, l'amusement au bout de la plume, produisant ces morceaux de joie qui donnent à ma vie le rythme rebondi d'une brioche, avec ces petits gonflants de bonheur qui se répèteraient à l'infini. Une brioche faite avec de la levure exponentielle (mais bio, mais exponentielle, mais bio).
Celles et ceux qui me lisent ici et vous aiment au moins autant que moi, Jean-Jacques, comprennent bien cette histoire de brioche à la levure exponentielle, qui peut-être vous effraierait par son côté "too much", mais enfin, comment dire autrement cette Joie, cette Emotion que vos dessins et textes me procurent dès qu'ils se glissent sous mes yeux ?
Et celles et ceux qui me lisent et vous aiment au moins autant que moi, Jean-Jacques, se réjouissent (mais si) que la Providence ait un jour mis sur mon chemin UN monsieur pour imprimer LA lettre et UNE Martine Gossiaux pour vous la porter... (#maisjalousesquandmême et je peux  comprendre, Tic et Tac ...). Croyez-le, rien que pour cela, je rends Grâce chaque jour.
 
Quant à vous mon cher Jean-Jacques, je vous dis Merci du temps que vous m'offrez depuis ce jour de LA lettre et de tout ce que vous me faites découvrir et dont j'égrainerai peut-être ici plus tard la liste.
 
Maintenant tout s'explique ...
Plus je découvre vos dessins et vos textes, plus mon cœur déborde. La joie m'envahie. 
Je crois que Ce Monsieur et Martine Gossiaux sont devenus la levure exponentielle de notre rencontre Jean-Jacques, mais je ne veux pas vous effrayer avec cette histoire de levure (bio), je ne veux pas.
 
MERCI.
 
 

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